WASHINGTON – Dans les années 1950, alors que le marché du travail se tendait, les ressources humaines (RH) étaient, de l’avis général des cadres des entreprises américaines, l’activité la plus gratifiante au sein d’une société. Comme le rappelle Peter Capelli, professeur à la Wharton School : « 90 % des postes (et pour ainsi dire tous les postes de haut niveau) étaient pourvus par recrutement interne – et 96 % des grandes entreprises avaient un département entier chargé de pourvoir aux besoins du recrutement. » Lorsque les entreprises ont besoin de talents, affirme-t-il, le prestige des RH augmente ; lorsque le marché du travail se détend, les RH retournent à la gestion des primes et avantages.
WASHINGTON – Dans les années 1950, alors que le marché du travail se tendait, les ressources humaines (RH) étaient, de l’avis général des cadres des entreprises américaines, l’activité la plus gratifiante au sein d’une société. Comme le rappelle Peter Capelli, professeur à la Wharton School : « 90 % des postes (et pour ainsi dire tous les postes de haut niveau) étaient pourvus par recrutement interne – et 96 % des grandes entreprises avaient un département entier chargé de pourvoir aux besoins du recrutement. » Lorsque les entreprises ont besoin de talents, affirme-t-il, le prestige des RH augmente ; lorsque le marché du travail se détend, les RH retournent à la gestion des primes et avantages.