PRINCETON – Partout en Amérique latine, la patience de l’opinion publique atteint ses limites, à l’heure des violences au Chili, et du retour des péronistes au pouvoir en Argentine. Pendant près de 40 ans, les dirigeants et électeurs du continent se sont efforcés de réaligner l’économie avec les marchés mondiaux, en accompagnant cet ajustement de politiques sociales de protection des plus démunis. Les coalitions de centre-droit et de centre-gauche ont convenu de grandes lignes. Débattant des questions d’impôts et autres problématiques, les Latino-Américains ont accepté la nécessité des investissements et des marchés étrangers.
PRINCETON – Partout en Amérique latine, la patience de l’opinion publique atteint ses limites, à l’heure des violences au Chili, et du retour des péronistes au pouvoir en Argentine. Pendant près de 40 ans, les dirigeants et électeurs du continent se sont efforcés de réaligner l’économie avec les marchés mondiaux, en accompagnant cet ajustement de politiques sociales de protection des plus démunis. Les coalitions de centre-droit et de centre-gauche ont convenu de grandes lignes. Débattant des questions d’impôts et autres problématiques, les Latino-Américains ont accepté la nécessité des investissements et des marchés étrangers.