LOS ANGELES – Dans son discours d’acceptation du prix Nobel en 1892, le romancier colombien Gabriel García Márquez condamne l’insistance des pays occidentaux consistant à « nous mesurer avec le même étalon que le leur », ainsi qu’à « oublier que les ravages de l’existence ne sont pas les mêmes pour tous ». C’est un peu ce que fait aujourd’hui la gauche progressiste occidentale lorsque, captive d’un discours obsolète sur les révolutions d’Amérique latine, elle échoue à saisir toute la destruction qui les a accompagnées.
LOS ANGELES – Dans son discours d’acceptation du prix Nobel en 1892, le romancier colombien Gabriel García Márquez condamne l’insistance des pays occidentaux consistant à « nous mesurer avec le même étalon que le leur », ainsi qu’à « oublier que les ravages de l’existence ne sont pas les mêmes pour tous ». C’est un peu ce que fait aujourd’hui la gauche progressiste occidentale lorsque, captive d’un discours obsolète sur les révolutions d’Amérique latine, elle échoue à saisir toute la destruction qui les a accompagnées.