LONDRES – Sur la liste Forbes des plus puissants individus du monde en 2012, Ben Bernanke, président d'alors de la Réserve fédérale américaine, occupait la sixième place, tandis que Mario Draghi, président d'alors de la Banque centrale européenne, se classait huitième. Ils étaient tous les deux mieux classés que le président chinois Xi Jinping. Alors que l'économie mondiale était aux prises avec les conséquences de la crise financière mondiale qui avait commencé en 2008 et avec son cousin européen, la crise de la zone euro, les banques centrales dirigeaient les opérations, à grands coups d'assouplissement quantitatif. On les identifiait bien souvent par l'expression « the only game in town » – la seule option disponible à l'heure actuelle. Même à l'époque, certains trouvaient qu'il y avait une part de folie des grandeurs dans leur démesure.
LONDRES – Sur la liste Forbes des plus puissants individus du monde en 2012, Ben Bernanke, président d'alors de la Réserve fédérale américaine, occupait la sixième place, tandis que Mario Draghi, président d'alors de la Banque centrale européenne, se classait huitième. Ils étaient tous les deux mieux classés que le président chinois Xi Jinping. Alors que l'économie mondiale était aux prises avec les conséquences de la crise financière mondiale qui avait commencé en 2008 et avec son cousin européen, la crise de la zone euro, les banques centrales dirigeaient les opérations, à grands coups d'assouplissement quantitatif. On les identifiait bien souvent par l'expression « the only game in town » – la seule option disponible à l'heure actuelle. Même à l'époque, certains trouvaient qu'il y avait une part de folie des grandeurs dans leur démesure.