TEL-AVIV – En 1765, le philosophe allemand Emmanuel Kant écrivait que la paix perpétuelle ne pouvait provenir que de la diplomatie, « à moins qu’on ne veuille faire entendre qu’il est juste que des hommes […] se dévorent les un les autres, et ne trouve la paix éternelle que dans un vaste tombeau ». Dans l’histoire, c’est la seconde voie que l’humanité semble avoir privilégiée, du moins jusqu’à ce que les ravages de la guerre ne contraignissent les États à s’entendre. Et même alors fallait-il une ferme autorité pour arrêter le bain de sang.
TEL-AVIV – En 1765, le philosophe allemand Emmanuel Kant écrivait que la paix perpétuelle ne pouvait provenir que de la diplomatie, « à moins qu’on ne veuille faire entendre qu’il est juste que des hommes […] se dévorent les un les autres, et ne trouve la paix éternelle que dans un vaste tombeau ». Dans l’histoire, c’est la seconde voie que l’humanité semble avoir privilégiée, du moins jusqu’à ce que les ravages de la guerre ne contraignissent les États à s’entendre. Et même alors fallait-il une ferme autorité pour arrêter le bain de sang.