BERLIN – D’importants changements étendent leur ombre sur la Chine. Le système politique du pays sera bientôt soumis à une profonde réforme, qui ne dépend plus que de l’accord final (pour ainsi dire une formalité) du Congrès du parti communiste chinois (PCC), l’an prochain. Le président Xi Jinping, secrétaire général du PCC et « pilote » du pays, a fixé un nouveau cap, abandonnant le principe de la direction collective. Xi détourne la Chine de la route prise par Deng Xiaoping après la terreur de la révolution culturelle, et revient au système du pouvoir absolu d’un seul, illimité dans le temps, à l’image de celui qu’exerça Mao Tsé-Toung.
BERLIN – D’importants changements étendent leur ombre sur la Chine. Le système politique du pays sera bientôt soumis à une profonde réforme, qui ne dépend plus que de l’accord final (pour ainsi dire une formalité) du Congrès du parti communiste chinois (PCC), l’an prochain. Le président Xi Jinping, secrétaire général du PCC et « pilote » du pays, a fixé un nouveau cap, abandonnant le principe de la direction collective. Xi détourne la Chine de la route prise par Deng Xiaoping après la terreur de la révolution culturelle, et revient au système du pouvoir absolu d’un seul, illimité dans le temps, à l’image de celui qu’exerça Mao Tsé-Toung.