CAMBRIDGE – J'ai écrit récemment un article sur l'émergence possible d'un nouveau modèle économique susceptible de supplanter le néolibéralisme. Il donne une plus grande responsabilité aux Etats et à la société civile dans l'organisation de l'investissement et de la production, en termes de création d'emplois de qualité, de transition climatique et d'évolution vers un monde plus sûr et plus résilient. Par rapport au modèle précédent, le nouveau paradigme attribue beaucoup moins de place au marché et aux grandes entreprises. J'appelle ce paradigme "productivisme", mais je crois que d'autres trouveront sans doute un terme plus "sexy".
CAMBRIDGE – J'ai écrit récemment un article sur l'émergence possible d'un nouveau modèle économique susceptible de supplanter le néolibéralisme. Il donne une plus grande responsabilité aux Etats et à la société civile dans l'organisation de l'investissement et de la production, en termes de création d'emplois de qualité, de transition climatique et d'évolution vers un monde plus sûr et plus résilient. Par rapport au modèle précédent, le nouveau paradigme attribue beaucoup moins de place au marché et aux grandes entreprises. J'appelle ce paradigme "productivisme", mais je crois que d'autres trouveront sans doute un terme plus "sexy".