PARIS – Le mois dernier, j’ai publié une chronique où je me demandais pourquoi les électeurs du Royaume-Uni s’étaient prononcés en faveur d’un retrait de l’Union européenne, en dépit de l’opinion générale des experts, qui avaient averti des dangers économiques d’un Brexit. J’y remarquais que de nombreux électeurs, au Royaume-Uni et ailleurs, étaient en colère contre ces mêmes experts, qui avaient à leurs yeux échoué à prévoir la crise financière de 2008, n’avaient à la bouche que l’efficacité et ne cherchaient guère à savoir comment les perdants des politiques économiques qu’ils préconisaient pourraient être dédommagés. Je plaidais pour l’humilité et une plus grande attention aux questions de redistribution.
PARIS – Le mois dernier, j’ai publié une chronique où je me demandais pourquoi les électeurs du Royaume-Uni s’étaient prononcés en faveur d’un retrait de l’Union européenne, en dépit de l’opinion générale des experts, qui avaient averti des dangers économiques d’un Brexit. J’y remarquais que de nombreux électeurs, au Royaume-Uni et ailleurs, étaient en colère contre ces mêmes experts, qui avaient à leurs yeux échoué à prévoir la crise financière de 2008, n’avaient à la bouche que l’efficacité et ne cherchaient guère à savoir comment les perdants des politiques économiques qu’ils préconisaient pourraient être dédommagés. Je plaidais pour l’humilité et une plus grande attention aux questions de redistribution.