PARIS – Il y a six mois, Europe et États-Unis étaient confrontés à un dilemme : ils ne pouvaient ni laisser l'agression de l'Ukraine par la Russie réussir, ni envoyer des troupes pour combattre l'armée de Vladimir Poutine. Ils ont donc choisi de combattre par procuration en armant la résistance ukrainienne et de mener leur propre guerre économique et financière dans l'espoir d'affaiblir significativement la Russie. En quelques jours, les Occidentaux ont déployé un arsenal de sanctions sans précédent dont l'effet shock and awe (choc et effroi) devait amener l’agresseur à résipiscence.
PARIS – Il y a six mois, Europe et États-Unis étaient confrontés à un dilemme : ils ne pouvaient ni laisser l'agression de l'Ukraine par la Russie réussir, ni envoyer des troupes pour combattre l'armée de Vladimir Poutine. Ils ont donc choisi de combattre par procuration en armant la résistance ukrainienne et de mener leur propre guerre économique et financière dans l'espoir d'affaiblir significativement la Russie. En quelques jours, les Occidentaux ont déployé un arsenal de sanctions sans précédent dont l'effet shock and awe (choc et effroi) devait amener l’agresseur à résipiscence.