CAMBRIDGE – L'un des mythes fondateurs de notre ère est que la mondialisation a relégué l'État-nation au rang de figurant. Les frontières se seraient volatilisées, dit-on, en raison des bouleversements du transport et des communications qui auraient rétréci le monde. Les nouveaux modes de gouvernance, s'étalant des réseaux transnationaux de régulateurs aux organismes de la société civile internationale en passant par des institutions multilatérales, transcendent et remplacent les législateurs nationaux. Selon plusieurs, les décideurs politiques des nations seraient en grande partie impuissants devant les marchés mondiaux.
CAMBRIDGE – L'un des mythes fondateurs de notre ère est que la mondialisation a relégué l'État-nation au rang de figurant. Les frontières se seraient volatilisées, dit-on, en raison des bouleversements du transport et des communications qui auraient rétréci le monde. Les nouveaux modes de gouvernance, s'étalant des réseaux transnationaux de régulateurs aux organismes de la société civile internationale en passant par des institutions multilatérales, transcendent et remplacent les législateurs nationaux. Selon plusieurs, les décideurs politiques des nations seraient en grande partie impuissants devant les marchés mondiaux.