L’inévitable atterrissage en force de l’économie mondiale

La crise mondiale des crédits et des liquidités, débutée en août dernier, s’est aggravée durant ces dernières semaines. Cela se démontre aisément : aux États-Unis, dans la zone euro et au Royaume-Uni, les écarts entre les taux d’intérêts Libor (auxquels les banques se prêtent entre elles) et ceux des banques centrales – et des obligations d’État – sont extrêmement élevés et ont augmenté depuis le début de la crise. Cela indique une aversion pour le risque et une méfiance entre les différents protagonistes.

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