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Le point de bascule de l’Ayatollah

SOUTHAMPTON, ANGLETERRE – Dès la descente de la foule dans des rues de Téhéran, l’on pouvait, selon le scénario habituel, entamer le compte à rebours : si la foule manifeste aujourd’hui, des menaces de représailles au nom de la « sécurité nationale » seront proférées demain, les médias verrouillés et des journalistes emprisonnés le surlendemain. D’ici au quatrième jour une police secrète infligera de sanglantes représailles aux manifestants et le cinquième jour, les personnages clés de l’opposition seront arrêtés. Et c'est effectivement sans accuser de retard que l’Iran a connu chacune de ces étapes en l’espace d’une semaine.

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