TOKYO – Les fluctuations des économies mondiales sont dues en grande partie au discours tenu à leur sujet. Un discours facile à comprendre, qui joue sur les émotions, nous pousse parfois à sortir de chez nous et à dépenser de l'argent, à démarrer une entreprise, à construire de nouvelles usines ou des immeubles de bureaux ou à engager des employés. A d'autres moments, il nous inspire un sentiment de peur et nous fait nous recroqueviller sur nous-mêmes, économiser nos ressources, limiter nos dépenses et développe notre aversion au risque. Le discours économique stimule notre "esprit animal" ou au contraire l'étouffe.
TOKYO – Les fluctuations des économies mondiales sont dues en grande partie au discours tenu à leur sujet. Un discours facile à comprendre, qui joue sur les émotions, nous pousse parfois à sortir de chez nous et à dépenser de l'argent, à démarrer une entreprise, à construire de nouvelles usines ou des immeubles de bureaux ou à engager des employés. A d'autres moments, il nous inspire un sentiment de peur et nous fait nous recroqueviller sur nous-mêmes, économiser nos ressources, limiter nos dépenses et développe notre aversion au risque. Le discours économique stimule notre "esprit animal" ou au contraire l'étouffe.