L'assassinat de Benazir Bhutto, l'ancien Premier ministre du Pakistan, aggrave considérablement la crise que traverse ce pays. Dirigeante du parti politique le plus populaire du pays, elle transcendait largement les divisions ethniques et sectaires. Son retour d'exil en octobre semblait un pas vers une solution pour surmonter la dangereuse fragmentation du pays ; son meurtre dissipe ces espoirs. Le président Pervez Moucharraf doit prendre des mesures immédiates, avec en priorité la formation d'un gouvernement d'unité nationale, pour empêcher le Pakistan d'éclater.
L'assassinat de Benazir Bhutto, l'ancien Premier ministre du Pakistan, aggrave considérablement la crise que traverse ce pays. Dirigeante du parti politique le plus populaire du pays, elle transcendait largement les divisions ethniques et sectaires. Son retour d'exil en octobre semblait un pas vers une solution pour surmonter la dangereuse fragmentation du pays ; son meurtre dissipe ces espoirs. Le président Pervez Moucharraf doit prendre des mesures immédiates, avec en priorité la formation d'un gouvernement d'unité nationale, pour empêcher le Pakistan d'éclater.