PARIS – Oublions les arguments de principe et de morale. Oublions, ou essayons d’oublier, les 250000 morts dont Bachar al-Asad a pris la responsabilité directe ou indirecte en décidant, il y a presque cinq ans, de répondre par les armes au soulèvement de son peuple. Mettons de côté le fait qu’il a sur la conscience dix à quinze fois plus de meurtres de civils qu’un Etat Islamique dont les vidéos mondialisées ont occulté ses propres massacres sans images. Il y a cinq raisons au moins qui font qu’on ne peut pas dire, même du point de vue de la seule « real politique », qu’il soit une « alternative » à Daech.
PARIS – Oublions les arguments de principe et de morale. Oublions, ou essayons d’oublier, les 250000 morts dont Bachar al-Asad a pris la responsabilité directe ou indirecte en décidant, il y a presque cinq ans, de répondre par les armes au soulèvement de son peuple. Mettons de côté le fait qu’il a sur la conscience dix à quinze fois plus de meurtres de civils qu’un Etat Islamique dont les vidéos mondialisées ont occulté ses propres massacres sans images. Il y a cinq raisons au moins qui font qu’on ne peut pas dire, même du point de vue de la seule « real politique », qu’il soit une « alternative » à Daech.