TEL AVIV – Le défunt historien Eric Hobsbawm qualifiait le XXe siècle d’« âge des extrêmes », qui avait vu le socialisme conduire au Goulag, le capitalisme libéral aux dépressions cycliques et le nationalisme à deux guerres mondiales. Il pensait alors que l’avenir se présentait comme un prolongement du passé et du présent, que « le monde du troisième millénaire [resterait] un monde de violences politiques et de changements politiques violents [L’Âge des extrêmes, trad. fr. 2008, p. 596] » et que « la distribution sociale, plutôt que la croissance, devrait dominer la vie politique du prochain millénaire » [Ibid., p. 740].
TEL AVIV – Le défunt historien Eric Hobsbawm qualifiait le XXe siècle d’« âge des extrêmes », qui avait vu le socialisme conduire au Goulag, le capitalisme libéral aux dépressions cycliques et le nationalisme à deux guerres mondiales. Il pensait alors que l’avenir se présentait comme un prolongement du passé et du présent, que « le monde du troisième millénaire [resterait] un monde de violences politiques et de changements politiques violents [L’Âge des extrêmes, trad. fr. 2008, p. 596] » et que « la distribution sociale, plutôt que la croissance, devrait dominer la vie politique du prochain millénaire » [Ibid., p. 740].