BERLIN – Avec la reprise de Mossoul au Nord de l'Irak, l'État islamique (EI) pourrait bientôt appartenir au passé. Mais la défaite de l'EI et la disparition de son califat auto-proclamé irako-syrien n'apportera pas la paix au Moyen-Orient, elle ne mettra pas non plus un terme à la tragédie syrienne. Elle risque plutôt d'ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire chaotique et sanglante de la région : un chapitre non moins dangereux que les précédents depuis la chute de l'Empire Ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale.
BERLIN – Avec la reprise de Mossoul au Nord de l'Irak, l'État islamique (EI) pourrait bientôt appartenir au passé. Mais la défaite de l'EI et la disparition de son califat auto-proclamé irako-syrien n'apportera pas la paix au Moyen-Orient, elle ne mettra pas non plus un terme à la tragédie syrienne. Elle risque plutôt d'ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire chaotique et sanglante de la région : un chapitre non moins dangereux que les précédents depuis la chute de l'Empire Ottoman à la fin de la Première Guerre mondiale.