STANFORD – Comme tant d’autres, j’ai d’abord fait la connaissance du prix Nobel d’économie Gary Becker, décédé le 3 mai dernier, par la lecture de ses ouvrages précurseurs, Human Capital (Le capital humain) et The Economics of Discrimination ( L’économie de la discrimination). Plusieurs dizaines d’économistes de renom ont reçu le prix en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel depuis que la Banque de Suède a commencé à le remettre en 1969, mais Becker fait partie des rares économistes ayant fondamentalement bouleversé la manière dont les économistes (et les sociologues en général) appréhendent un large éventail de questions économiques importantes.
STANFORD – Comme tant d’autres, j’ai d’abord fait la connaissance du prix Nobel d’économie Gary Becker, décédé le 3 mai dernier, par la lecture de ses ouvrages précurseurs, Human Capital (Le capital humain) et The Economics of Discrimination ( L’économie de la discrimination). Plusieurs dizaines d’économistes de renom ont reçu le prix en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel depuis que la Banque de Suède a commencé à le remettre en 1969, mais Becker fait partie des rares économistes ayant fondamentalement bouleversé la manière dont les économistes (et les sociologues en général) appréhendent un large éventail de questions économiques importantes.