ATHENES – Chaque programme économique imposé à la Grèce par ses créanciers depuis que la crise financière a frappé en 2009 s'est maintenu autour d'une prétention centrale : que les réformes structurelles, conçues et mises en œuvre avec audace sans écart, allaient entraîner une reprise économique rapide. La Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds Monétaire International avaient prévu que l'austérité budgétaire serait coûteuse en revenus et en emploi : ces instituions ont toutefois considérablement sous-estimé à quel point cette austérité serait coûteuse. Mais elles ont fait valoir que des réformes favorables au marché, longtemps retardées (et indispensables) se traduiraient par une hausse compensatoire de l'économie grecque.
ATHENES – Chaque programme économique imposé à la Grèce par ses créanciers depuis que la crise financière a frappé en 2009 s'est maintenu autour d'une prétention centrale : que les réformes structurelles, conçues et mises en œuvre avec audace sans écart, allaient entraîner une reprise économique rapide. La Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds Monétaire International avaient prévu que l'austérité budgétaire serait coûteuse en revenus et en emploi : ces instituions ont toutefois considérablement sous-estimé à quel point cette austérité serait coûteuse. Mais elles ont fait valoir que des réformes favorables au marché, longtemps retardées (et indispensables) se traduiraient par une hausse compensatoire de l'économie grecque.