Présidence de Juncker, ça passe ou ça casse

BRUXELLES – On entend souvent que la scène politique, bien plus que les mesures politiques elles-mêmes, constituerait le véritable moteur des démocraties. Un adage illustré par cette pièce théâtrale – aux accents comiques – qui se joue actuellement dans l’Union européenne. Les élections parlementaires européennes du mois de mai dernier ont mis en lumière le « tableau global » de l’impopularité croissante de l’UE, le signal d’alarme ayant pourtant été rapidement éclipsé par cette question bien moins importante de savoir qui occupera la direction de l’UE à la tête de la Commission européenne.

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