PARIS – Soixante ans après la signature du traité de Rome, la France s’apprête à voter, et les résultats de cette élection pourraient (re)faire ou défaire l’Union européenne. Une victoire du centriste indépendant pro-européen Emmanuel Macron marquerait un tournant favorable dans la construction européenne, en affirmant une France qui rejetterait le populisme et serait à même de renforcer ses liens avec l’Allemagne. Mais si les électeurs français livrent la présidence à Marine Le Pen, le projet Européen aura vécu – la dirigeante du Front national vient d’ailleurs d’être chaleureusement reçue à Moscou par Vladimir Poutine, on ne saurait s’y méprendre.
PARIS – Soixante ans après la signature du traité de Rome, la France s’apprête à voter, et les résultats de cette élection pourraient (re)faire ou défaire l’Union européenne. Une victoire du centriste indépendant pro-européen Emmanuel Macron marquerait un tournant favorable dans la construction européenne, en affirmant une France qui rejetterait le populisme et serait à même de renforcer ses liens avec l’Allemagne. Mais si les électeurs français livrent la présidence à Marine Le Pen, le projet Européen aura vécu – la dirigeante du Front national vient d’ailleurs d’être chaleureusement reçue à Moscou par Vladimir Poutine, on ne saurait s’y méprendre.