CAMBRIDGE – La remontée marquée des taux d'intérêt à laquelle ont procédé récemment la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne suggère que les responsables de la politique monétaire sont fermement décidés à maîtriser l'inflation. Mais où sont passés tous ces commentateurs qui affirment depuis des années que la politique budgétaire (en général ils entendent par là les dépenses qui creusent le déficit) doit jouer un rôle bien plus important dans la gestion du cycle des affaires ? S'il est compréhensible de recourir à la fois à des mesures monétaires et budgétaires face à un ralentissement économique, pourquoi les banques centrales se retrouvent-elles soudain toutes seules pour organiser un atterrissage en douceur, alors que l'inflation est à son plus haut depuis 40 ans ?
CAMBRIDGE – La remontée marquée des taux d'intérêt à laquelle ont procédé récemment la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne suggère que les responsables de la politique monétaire sont fermement décidés à maîtriser l'inflation. Mais où sont passés tous ces commentateurs qui affirment depuis des années que la politique budgétaire (en général ils entendent par là les dépenses qui creusent le déficit) doit jouer un rôle bien plus important dans la gestion du cycle des affaires ? S'il est compréhensible de recourir à la fois à des mesures monétaires et budgétaires face à un ralentissement économique, pourquoi les banques centrales se retrouvent-elles soudain toutes seules pour organiser un atterrissage en douceur, alors que l'inflation est à son plus haut depuis 40 ans ?