CHICAGO – Les récentes faillites bancaires aux États-Unis semblent avoir une cause évidente. Les dépôts à la Silicon Valley Bank et à la Signature Bank n’étaient pas couverts, pour 90 % d’entre eux, par l’assurance fédérale, et ces dépôts sont naturellement les premiers que leurs clients chercheront à retirer. En outre, les deux banques ont investi des sommes considérables dans des obligations à long terme, dont la valeur de marché a baissé à mesure que les taux d’intérêt augmentaient. Lorsque SVB a vendu quelques-uns de ces titres pour lever des fonds, les pertes jusqu’alors potentielles de son portefeuille d’obligations se sont révélées au grand jour. Une émission de capital ratée a ensuite déclenché la ruée sur les dépôts et scellé le destin de la banque.
CHICAGO – Les récentes faillites bancaires aux États-Unis semblent avoir une cause évidente. Les dépôts à la Silicon Valley Bank et à la Signature Bank n’étaient pas couverts, pour 90 % d’entre eux, par l’assurance fédérale, et ces dépôts sont naturellement les premiers que leurs clients chercheront à retirer. En outre, les deux banques ont investi des sommes considérables dans des obligations à long terme, dont la valeur de marché a baissé à mesure que les taux d’intérêt augmentaient. Lorsque SVB a vendu quelques-uns de ces titres pour lever des fonds, les pertes jusqu’alors potentielles de son portefeuille d’obligations se sont révélées au grand jour. Une émission de capital ratée a ensuite déclenché la ruée sur les dépôts et scellé le destin de la banque.