LONDRES – Il y a quelques années, la zone euro – environ un sixième de l'économie mondiale – semblait avoir de sérieux problèmes. À partir de 2010, une crise de la dette souveraine inattendue a contribué et a été aggravée par de graves faiblesses dans les grandes banques. L'austérité budgétaire, en Grèce et dans d'autres pays relativement faibles, a contribué à alimenter un ralentissement économique global. En l'absence d'un généreux soutien mutuel, c’était une ambiance de désespoir ultime qui régnait quand, en mars 2015, la Banque centrale européenne a annoncé un ambitieux programme d'achat de dette publique.
LONDRES – Il y a quelques années, la zone euro – environ un sixième de l'économie mondiale – semblait avoir de sérieux problèmes. À partir de 2010, une crise de la dette souveraine inattendue a contribué et a été aggravée par de graves faiblesses dans les grandes banques. L'austérité budgétaire, en Grèce et dans d'autres pays relativement faibles, a contribué à alimenter un ralentissement économique global. En l'absence d'un généreux soutien mutuel, c’était une ambiance de désespoir ultime qui régnait quand, en mars 2015, la Banque centrale européenne a annoncé un ambitieux programme d'achat de dette publique.