TEL AVIV – Cet été, Israël a adopté un nouveau « droit national de l'État » qui affirme que « le droit [d'exercer] l'autodétermination nationale » est « unique pour le peuple juif » et qui établit l'hébreu comme langue officielle d'Israël, en déclassant l'arabe au rang de « statut spécial. » Mais la volonté d'imposer une identité homogène à une société multiculturelle n'est guère l'apanage d'Israël. Au contraire, elle est perceptible dans l'ensemble du monde occidental - ce qui n'augure rien de bon pour la paix.
TEL AVIV – Cet été, Israël a adopté un nouveau « droit national de l'État » qui affirme que « le droit [d'exercer] l'autodétermination nationale » est « unique pour le peuple juif » et qui établit l'hébreu comme langue officielle d'Israël, en déclassant l'arabe au rang de « statut spécial. » Mais la volonté d'imposer une identité homogène à une société multiculturelle n'est guère l'apanage d'Israël. Au contraire, elle est perceptible dans l'ensemble du monde occidental - ce qui n'augure rien de bon pour la paix.