MANILLE – L’ancienne présidente Corazon Cojuangco Aquino, qui vient de mourir – « Tita Cory » pour la plupart des 92 millions de Philippins – nous a laissé un précieux héritage : celui de la liberté, avec laquelle les Philippines ont, à l’instar d’autres peuples opprimés dans le monde entier, enfin pu renouer. La révolution dont elle a pris la tête en 1986 fut la première des « révolutions de velours » qui libérèrent des millions de personnes, de Manille à Séoul, de Johannesburg à Prague et de Varsovie à Moscou. La révolution de la présidente Aquino est à vrai dire l’un des épisodes de l’histoire de mon pays dont nous pouvons tirer le plus de fierté, et la contribution unique de notre peuple à l’épopée qu’est la longue lutte de l’humanité pour la liberté et la dignité.
MANILLE – L’ancienne présidente Corazon Cojuangco Aquino, qui vient de mourir – « Tita Cory » pour la plupart des 92 millions de Philippins – nous a laissé un précieux héritage : celui de la liberté, avec laquelle les Philippines ont, à l’instar d’autres peuples opprimés dans le monde entier, enfin pu renouer. La révolution dont elle a pris la tête en 1986 fut la première des « révolutions de velours » qui libérèrent des millions de personnes, de Manille à Séoul, de Johannesburg à Prague et de Varsovie à Moscou. La révolution de la présidente Aquino est à vrai dire l’un des épisodes de l’histoire de mon pays dont nous pouvons tirer le plus de fierté, et la contribution unique de notre peuple à l’épopée qu’est la longue lutte de l’humanité pour la liberté et la dignité.