LONDRES – L'annonce faite par le biophysicien chinois He Jiankui en novembre 2018 selon laquelle il avait créé les premiers bébés au monde génétiquement modifiés – une infraction flagrante aux codes éthique et juridique qui lui a valu une peine de prison de trois ans – a remis les débats sur l'édition du génome humain héréditaire sur le devant de la scène. Mais ces débats sont fondamentalement biaisés. Compte tenu des enjeux – pour les sociétés actuelles et pour les générations futures – il est urgent de réorienter le cours de ces discussions.
LONDRES – L'annonce faite par le biophysicien chinois He Jiankui en novembre 2018 selon laquelle il avait créé les premiers bébés au monde génétiquement modifiés – une infraction flagrante aux codes éthique et juridique qui lui a valu une peine de prison de trois ans – a remis les débats sur l'édition du génome humain héréditaire sur le devant de la scène. Mais ces débats sont fondamentalement biaisés. Compte tenu des enjeux – pour les sociétés actuelles et pour les générations futures – il est urgent de réorienter le cours de ces discussions.