LONDRES – L’une des conséquences économiques les plus spectaculaires du Brexit réside dans l’effondrement de la livre sterling. Depuis le mois de juin, la monnaie britannique a enregistré une baisse de 16 % par rapport à un panier de devises. Mervyn King, précédent gouverneur de la Banque d’Angleterre, a accueilli cette baisse de taux de change comme une « évolution bénéfique ». En effet, à l’heure où le déficit de la balance courante britannique dépasse 7 % du PIB – soit le plus conséquent depuis les premiers enregistrements de données en 1955 – cette dépréciation pourrait être considéré comme une aubaine. Mais faut-il réellement y voir une évolution favorable ?
LONDRES – L’une des conséquences économiques les plus spectaculaires du Brexit réside dans l’effondrement de la livre sterling. Depuis le mois de juin, la monnaie britannique a enregistré une baisse de 16 % par rapport à un panier de devises. Mervyn King, précédent gouverneur de la Banque d’Angleterre, a accueilli cette baisse de taux de change comme une « évolution bénéfique ». En effet, à l’heure où le déficit de la balance courante britannique dépasse 7 % du PIB – soit le plus conséquent depuis les premiers enregistrements de données en 1955 – cette dépréciation pourrait être considéré comme une aubaine. Mais faut-il réellement y voir une évolution favorable ?