24e5b30046f86fa80b596804_pa3231c.jpg

Le pouvoir discret de Ban Ki-moon

NEW YORK – Dans les jours qui suivirent la défaite des Tigres Tamouls, opposants de longue date au gouvernement Sri Lankais, le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon s’est envolé pour la capitale Colombo pour une visite éclair de 24 heures afin de convaincre son président d’autoriser l’accès des camps de réfugiés aux associations d’aide internationale. Ce fut encore un de ces déplacements effectués en urgence par M. Ban vers une capitale meurtrie par la guerre, une des obligations incombant logiquement à sa charge en tant que représentant en chef de l’ONU dans sa quête de maintien de la paix et de restauration de la courtoisie mondiale.

https://prosyn.org/S7Tfkjrfr