LONDRES – Dix années s’étant écoulées depuis le début de la Grande Récession, c’était l’occasion pour l’économiste et prix Nobel Paul Krugman de publier un élégant essai, dans lequel l’auteur souligne le peu de changement observé dans le débat autour des causes et conséquences de la crise ces dix dernières années. En effet, si la Grande Dépression des années 1930 a donné naissance à l’économie keynésienne, et la stagflation des années 1970 produit le monétarisme de Milton Friedman, la Grande Récession n’a entraîné aucun virage intellectuel comparable.
LONDRES – Dix années s’étant écoulées depuis le début de la Grande Récession, c’était l’occasion pour l’économiste et prix Nobel Paul Krugman de publier un élégant essai, dans lequel l’auteur souligne le peu de changement observé dans le débat autour des causes et conséquences de la crise ces dix dernières années. En effet, si la Grande Dépression des années 1930 a donné naissance à l’économie keynésienne, et la stagflation des années 1970 produit le monétarisme de Milton Friedman, la Grande Récession n’a entraîné aucun virage intellectuel comparable.