LONDRES – La proposition des Etats-Unis et de la Russie d'organiser une conférence diplomatique pour mettre fin au carnage en Syrie mérite une réaction moins sceptique ce celle qu'elle a reçue. Bien qu'il semble difficile en vue d'un résultat tangible de faire asseoir à la même table toutes les parties concernées à Genève, la diplomatie reste pourtant le seul choix possible. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, toute autre option politique sollicitée jusqu'à présent est par principe mauvaise, non viable dans la pratique, a peu de chances d'être efficace, ou est forcée d'augmenter plutôt que de diminuer les souffrances.
LONDRES – La proposition des Etats-Unis et de la Russie d'organiser une conférence diplomatique pour mettre fin au carnage en Syrie mérite une réaction moins sceptique ce celle qu'elle a reçue. Bien qu'il semble difficile en vue d'un résultat tangible de faire asseoir à la même table toutes les parties concernées à Genève, la diplomatie reste pourtant le seul choix possible. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, toute autre option politique sollicitée jusqu'à présent est par principe mauvaise, non viable dans la pratique, a peu de chances d'être efficace, ou est forcée d'augmenter plutôt que de diminuer les souffrances.