BRUXELLES – Paul Krugman, l’économiste de l’université de Princeton et blogueur, a récemment résumé les tendances divergentes de part et d’autre de l’Atlantique en ces termes : « Mieux ici, pire là-bas ». Cette remarque est choquante : en 2009 encore, les politiciens et analystes européens fustigeaient les Etats-Unis, jugés responsables de la crise financière et se félicitait de l’euro qui protégeait le Vieux continent des turbulences économiques.
BRUXELLES – Paul Krugman, l’économiste de l’université de Princeton et blogueur, a récemment résumé les tendances divergentes de part et d’autre de l’Atlantique en ces termes : « Mieux ici, pire là-bas ». Cette remarque est choquante : en 2009 encore, les politiciens et analystes européens fustigeaient les Etats-Unis, jugés responsables de la crise financière et se félicitait de l’euro qui protégeait le Vieux continent des turbulences économiques.