Il y a quelques mois, Evo Morales est devenu le premier chef d’Etat amérindien élu démocratiquement en Bolivie. La population bolivienne est indienne à 62 %, et issue du métissage à 30 %. Or pendant 500 ans, le pays a été dirigé par les puissances coloniales et leurs descendants. Pour une grande partie du XXe siècle, les groupes indigènes n’ont eu en pratique ni droit de vote, ni voix au chapitre. Leurs langues, aymara et quechua, n’étaient même pas reconnues pour la conduite des affaires publiques. L’élection d’Evo Morales est donc un événement historique, qui suscite une vive émotion en Bolivie.
Il y a quelques mois, Evo Morales est devenu le premier chef d’Etat amérindien élu démocratiquement en Bolivie. La population bolivienne est indienne à 62 %, et issue du métissage à 30 %. Or pendant 500 ans, le pays a été dirigé par les puissances coloniales et leurs descendants. Pour une grande partie du XXe siècle, les groupes indigènes n’ont eu en pratique ni droit de vote, ni voix au chapitre. Leurs langues, aymara et quechua, n’étaient même pas reconnues pour la conduite des affaires publiques. L’élection d’Evo Morales est donc un événement historique, qui suscite une vive émotion en Bolivie.