Tant que le boom d’Internet a duré, rien ne semblait pouvoir dégonfler la bulle spéculative. Rares étaient les sociétés Internet ou “dot com” qui faisaient des profits, mais les investisseurs ne semblaient pas s’en inquiéter. Ils fondaient l’évaluation des valeurs Internet sur le nombre de clients ou d’abonnés. Le but du jeu était de lever des capitaux, et non de gagner de l’argent. Même la chute d’actions vedettes avait étonnamment peu d’effet sur le reste du marché. Les intervenants avaient appris qu’acheter le marché à la moindre baisse était payant, et ils ont conservé cette habitude jusqu’à ce que cela ne paie plus
Tant que le boom d’Internet a duré, rien ne semblait pouvoir dégonfler la bulle spéculative. Rares étaient les sociétés Internet ou “dot com” qui faisaient des profits, mais les investisseurs ne semblaient pas s’en inquiéter. Ils fondaient l’évaluation des valeurs Internet sur le nombre de clients ou d’abonnés. Le but du jeu était de lever des capitaux, et non de gagner de l’argent. Même la chute d’actions vedettes avait étonnamment peu d’effet sur le reste du marché. Les intervenants avaient appris qu’acheter le marché à la moindre baisse était payant, et ils ont conservé cette habitude jusqu’à ce que cela ne paie plus