Un politologue américain comparait récemment la perte d’influence de la France en Europe après le « Non » au référendum de 2005 sur le traité constitutionnel, à la capitulation de 1940. Cette analogie – provocatrice – est-elle judicieuse ? La capitulation de 1940 témoignait de la fragilité de la démocratie française et d’une perte de confiance dans la capacité du pays à faire face à des menaces extérieures. En rejetant la Constitution européenne, la France a exprimé ses craintes, notamment vis-à-vis de la mondialisation.
Un politologue américain comparait récemment la perte d’influence de la France en Europe après le « Non » au référendum de 2005 sur le traité constitutionnel, à la capitulation de 1940. Cette analogie – provocatrice – est-elle judicieuse ? La capitulation de 1940 témoignait de la fragilité de la démocratie française et d’une perte de confiance dans la capacité du pays à faire face à des menaces extérieures. En rejetant la Constitution européenne, la France a exprimé ses craintes, notamment vis-à-vis de la mondialisation.