BERLIN – Alors que le 30e anniversaire de la chute du mur de Berlin approche à grands pas, la question de la liberté est revenue au premier plan à Moscou et à Hong Kong, quoique dans des contextes politiques et historiques très différents. La conjoncture nous rappelle que le monde moderne a été bâti sur le principe de la liberté individuelle et sur la reconnaissance du fait que tous les êtres humains naissent libres et égaux. Cette idée radicale héritée du siècle des Lumières, une fois enracinée, a marqué une rupture avec le passé. Mais les temps ont changé. Au XXIe siècle, nous sommes confrontés à une interrogation fondamentale : une forme modernisée d’autoritarisme pourrait-elle être une alternative à la démocratie libérale et à l’État de droit ?
BERLIN – Alors que le 30e anniversaire de la chute du mur de Berlin approche à grands pas, la question de la liberté est revenue au premier plan à Moscou et à Hong Kong, quoique dans des contextes politiques et historiques très différents. La conjoncture nous rappelle que le monde moderne a été bâti sur le principe de la liberté individuelle et sur la reconnaissance du fait que tous les êtres humains naissent libres et égaux. Cette idée radicale héritée du siècle des Lumières, une fois enracinée, a marqué une rupture avec le passé. Mais les temps ont changé. Au XXIe siècle, nous sommes confrontés à une interrogation fondamentale : une forme modernisée d’autoritarisme pourrait-elle être une alternative à la démocratie libérale et à l’État de droit ?