NEW YORK – Depuis quelques semaines, le président américain Donald Trump et ses conseillers reprennent à leur compte les reproches de l’Arabie saoudite à l’égard de l’Iran, accusé d’être l’épicentre du terrorisme au Proche-Orient. Dans le même temps, le Congrès des États-Unis prépare encore un nouveau train de sanctions contre Téhéran. Or il est non seulement inapproprié de caricaturer l’Iran en « fer de lance » du terrorisme mondial, pour reprendre les termes du roi Salman d’Arabie saoudite, mais aussi extrêmement dangereux, car c’est le genre d’attitude qui pourrait conduire à une nouvelle guerre au Moyen-Orient.
NEW YORK – Depuis quelques semaines, le président américain Donald Trump et ses conseillers reprennent à leur compte les reproches de l’Arabie saoudite à l’égard de l’Iran, accusé d’être l’épicentre du terrorisme au Proche-Orient. Dans le même temps, le Congrès des États-Unis prépare encore un nouveau train de sanctions contre Téhéran. Or il est non seulement inapproprié de caricaturer l’Iran en « fer de lance » du terrorisme mondial, pour reprendre les termes du roi Salman d’Arabie saoudite, mais aussi extrêmement dangereux, car c’est le genre d’attitude qui pourrait conduire à une nouvelle guerre au Moyen-Orient.