OXFORD – Une nouvelle conception des choix individuels rencontre un succès foudroyant dans les cercles politiques. Le nouveau président américain, Barack Obama, et le leader des conservateurs britanniques, David Cameron, (pour ne citer que deux noms), s’y sont intéressés. Les références intellectuelles et académiques de cette théorie sont irréprochables. Elle serait efficace, basée sur des recherches et peu coûteuse à mettre en œuvre. Avant tout, elle se targue d’une cohérence philosophique à laquelle les diverses « troisièmes voies » de la dernière décennie ne peuvent que rêver.
OXFORD – Une nouvelle conception des choix individuels rencontre un succès foudroyant dans les cercles politiques. Le nouveau président américain, Barack Obama, et le leader des conservateurs britanniques, David Cameron, (pour ne citer que deux noms), s’y sont intéressés. Les références intellectuelles et académiques de cette théorie sont irréprochables. Elle serait efficace, basée sur des recherches et peu coûteuse à mettre en œuvre. Avant tout, elle se targue d’une cohérence philosophique à laquelle les diverses « troisièmes voies » de la dernière décennie ne peuvent que rêver.