NEW YORK – Partout dans le monde, l’image que l’on se fait des raisons d’un viol emprunte généralement une ou deux formes. Soit le viol est perçu comme un coup de tonnerre qui frappe une femme qui n’a pas eu de chance et qui s’est trouvée au mauvais endroit au mauvais moment (un événement isolé et inexplicable, provoqué par une soudaine psychopathologie chez un individu masculin), ou la chose peut « s’expliquer » par une sorte de séduisante transgression opérée par la victime (la mauvaise robe, un sourire déplacé).
NEW YORK – Partout dans le monde, l’image que l’on se fait des raisons d’un viol emprunte généralement une ou deux formes. Soit le viol est perçu comme un coup de tonnerre qui frappe une femme qui n’a pas eu de chance et qui s’est trouvée au mauvais endroit au mauvais moment (un événement isolé et inexplicable, provoqué par une soudaine psychopathologie chez un individu masculin), ou la chose peut « s’expliquer » par une sorte de séduisante transgression opérée par la victime (la mauvaise robe, un sourire déplacé).