CAMBRIDGE – Lorsque la crise financière a éclaté en 2008, de nombreux observateurs l’ont imputée en grande partie au fait que trop d’entreprises financières avaient contracté trop de dettes par rapport à leur mince couche de fonds propres. La raison en est simple : alors que les fonds propres peuvent absorber une baisse d’activité – les profits chutent, mais l’entreprise ne fait pas immédiatement faillite – les dettes sont moins indulgentes, parce que les créanciers n'attendent pas pour être payés. Les créanciers de court terme reprennent leur cash ou refusent de refinancer leurs prêts, refusant d’octroyer du crédit aux entreprises fragilisées financièrement. Les créanciers de long terme exigent d'être « guéris » et engagent des poursuites. Privée de cash, l'entreprise fait faillite.
CAMBRIDGE – Lorsque la crise financière a éclaté en 2008, de nombreux observateurs l’ont imputée en grande partie au fait que trop d’entreprises financières avaient contracté trop de dettes par rapport à leur mince couche de fonds propres. La raison en est simple : alors que les fonds propres peuvent absorber une baisse d’activité – les profits chutent, mais l’entreprise ne fait pas immédiatement faillite – les dettes sont moins indulgentes, parce que les créanciers n'attendent pas pour être payés. Les créanciers de court terme reprennent leur cash ou refusent de refinancer leurs prêts, refusant d’octroyer du crédit aux entreprises fragilisées financièrement. Les créanciers de long terme exigent d'être « guéris » et engagent des poursuites. Privée de cash, l'entreprise fait faillite.