NEW YORK – Il y a presque un an, l'économie mondiale frôlait la catastrophe. En l'espace de trois jours, du 15 au 17 septembre 2008, Lehman Brothers déposait le bilan, la méga compagnie d'assurances AIG était reprise par le gouvernement américain, et la vacillante figure emblématique de Wall Street, Merrill Lynch, était absorbée par la Bank of America dans un accord négocié et financé par le gouvernement américain. La panique a suivi et le crédit a cessé de circuler. Les sociétés non financières ne pouvaient obtenir de fonds de roulement, et encore moins de financement pour des investissements de long terme. Une récession semblait alors possible.
NEW YORK – Il y a presque un an, l'économie mondiale frôlait la catastrophe. En l'espace de trois jours, du 15 au 17 septembre 2008, Lehman Brothers déposait le bilan, la méga compagnie d'assurances AIG était reprise par le gouvernement américain, et la vacillante figure emblématique de Wall Street, Merrill Lynch, était absorbée par la Bank of America dans un accord négocié et financé par le gouvernement américain. La panique a suivi et le crédit a cessé de circuler. Les sociétés non financières ne pouvaient obtenir de fonds de roulement, et encore moins de financement pour des investissements de long terme. Une récession semblait alors possible.