MADRID – Pour la première fois depuis des siècles, le centre de l'économie mondiale se décale vers l'Est. Les États-Unis ont entamé leur « pivot » vers l'Asie et leurs relations avec la Chine en particulier semblent constamment flirter avec le piège de Thucydide, la tendance historique qui suggère qu'une puissance émergente se heurte inévitablement à une puissance en place. Mais alors que les États-Unis et la Chine s'observent avec circonspection sur les principales affaires internationales, quelle est la place de l'Europe dans ce processus ?
MADRID – Pour la première fois depuis des siècles, le centre de l'économie mondiale se décale vers l'Est. Les États-Unis ont entamé leur « pivot » vers l'Asie et leurs relations avec la Chine en particulier semblent constamment flirter avec le piège de Thucydide, la tendance historique qui suggère qu'une puissance émergente se heurte inévitablement à une puissance en place. Mais alors que les États-Unis et la Chine s'observent avec circonspection sur les principales affaires internationales, quelle est la place de l'Europe dans ce processus ?