CAMBRIDGE – Des banques cupides, des théories économiques bancales, des politiciens incompétents : la liste est longue lorsqu'il s'agit de désigner les coupables de la crise économique dans laquelle les pays riches se sont engouffrés. Toutefois des forces plus fondamentales sont en jeu, une faille de source plus profonde que la simple responsabilité individuelle des décideurs. Les démocraties sont connues pour leur inaptitude à produire des compromis crédibles nécessitant des engagements politiques à moyen terme. Tant aux États-Unis qu'en Europe, les coûts de cette contrainte sur les politiques ont amplifié la crise et a embrouillé la manière d'en sortir.
CAMBRIDGE – Des banques cupides, des théories économiques bancales, des politiciens incompétents : la liste est longue lorsqu'il s'agit de désigner les coupables de la crise économique dans laquelle les pays riches se sont engouffrés. Toutefois des forces plus fondamentales sont en jeu, une faille de source plus profonde que la simple responsabilité individuelle des décideurs. Les démocraties sont connues pour leur inaptitude à produire des compromis crédibles nécessitant des engagements politiques à moyen terme. Tant aux États-Unis qu'en Europe, les coûts de cette contrainte sur les politiques ont amplifié la crise et a embrouillé la manière d'en sortir.