BANGKOK – Les escarmouches meurtrières à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge, qui ont fait plus d’une vingtaine de morts, de nombreux blessés et contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir la zone des combats, sont principalement attribuables aux politiques intérieures des deux pays. Ces affrontements, qui trouvent leur origine dans une ancienne animosité et l’héritage de l’époque coloniale, constituent aujourd’hui une menace pour toute la région. Le conflit est devenu tellement virulent qu’un accord, même à court terme, nécessitera l’intervention d’une tierce partie. L’établissement d’une paix durable dépendra avant tout de l’issue, dans les mois qui viennent, de la crise politique qui secoue la Thaïlande – et de la non interférence du Cambodge dans ce processus.
BANGKOK – Les escarmouches meurtrières à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge, qui ont fait plus d’une vingtaine de morts, de nombreux blessés et contraint des dizaines de milliers de personnes à fuir la zone des combats, sont principalement attribuables aux politiques intérieures des deux pays. Ces affrontements, qui trouvent leur origine dans une ancienne animosité et l’héritage de l’époque coloniale, constituent aujourd’hui une menace pour toute la région. Le conflit est devenu tellement virulent qu’un accord, même à court terme, nécessitera l’intervention d’une tierce partie. L’établissement d’une paix durable dépendra avant tout de l’issue, dans les mois qui viennent, de la crise politique qui secoue la Thaïlande – et de la non interférence du Cambodge dans ce processus.