ISTANBUL – Le 12 septembre, les Turcs se prononcerons par référendum sur des amendements à la Constitution que propose le Parti pour la justice et le développement (AKP) qui est au pouvoir depuis huit ans. Comme le scrutin tombe le jour du 30° anniversaire du coup d'Etat militaire de 1980, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan présente le vote comme l'occasion de se débarrasser de l'héritage du régime militaire. Depuis le coup, la Constitution turque a été amendée à de multiples reprises. Mais son essence antidémocratique reste intacte - et malheureusement ce ne sont pas ces amendements qui changeront cette situation.
ISTANBUL – Le 12 septembre, les Turcs se prononcerons par référendum sur des amendements à la Constitution que propose le Parti pour la justice et le développement (AKP) qui est au pouvoir depuis huit ans. Comme le scrutin tombe le jour du 30° anniversaire du coup d'Etat militaire de 1980, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan présente le vote comme l'occasion de se débarrasser de l'héritage du régime militaire. Depuis le coup, la Constitution turque a été amendée à de multiples reprises. Mais son essence antidémocratique reste intacte - et malheureusement ce ne sont pas ces amendements qui changeront cette situation.