MOSCOU – La Russie peut-elle échapper à la « malédiction des ressources » résultant des prix élevés du pétrole, ou va-t-elle succomber à ce que l’on appelle le scénario « des années 70-80 » ? Les Russes sont aujourd’hui confrontés à ces difficiles questions, et nous craignons que son destin ne prenne la voie de la seconde proposition : si les prix du pétrole se maintiennent à 70-80 dollars le baril, la Russie pourrait bien revivre certaines caractéristiques emblématiques de l’ère Brejnev des années 70 et 80 – avec une économie stagnante et des cotes de popularité de ses dirigeants politiques aux alentours de 70 à 80%.
MOSCOU – La Russie peut-elle échapper à la « malédiction des ressources » résultant des prix élevés du pétrole, ou va-t-elle succomber à ce que l’on appelle le scénario « des années 70-80 » ? Les Russes sont aujourd’hui confrontés à ces difficiles questions, et nous craignons que son destin ne prenne la voie de la seconde proposition : si les prix du pétrole se maintiennent à 70-80 dollars le baril, la Russie pourrait bien revivre certaines caractéristiques emblématiques de l’ère Brejnev des années 70 et 80 – avec une économie stagnante et des cotes de popularité de ses dirigeants politiques aux alentours de 70 à 80%.