BERLIN – Il y a peu, les politiciens et les journalistes allemands affirmaient que la crise de l’euro était terminée ; l’Allemagne et l’Union européenne, disaient-ils, avaient résisté à la tourmente. Nous savons aujourd’hui que ce n’était qu’une erreur de plus dans la crise en cours, déjà marquée par des erreurs de jugement à répétition. La dernière, comme la plupart des précédentes, provient de la tendance qu’ont les décideurs à prendre leurs désirs pour des réalités – et une fois de plus, c’est la Grèce qui a fait voler l’illusion en éclat.
BERLIN – Il y a peu, les politiciens et les journalistes allemands affirmaient que la crise de l’euro était terminée ; l’Allemagne et l’Union européenne, disaient-ils, avaient résisté à la tourmente. Nous savons aujourd’hui que ce n’était qu’une erreur de plus dans la crise en cours, déjà marquée par des erreurs de jugement à répétition. La dernière, comme la plupart des précédentes, provient de la tendance qu’ont les décideurs à prendre leurs désirs pour des réalités – et une fois de plus, c’est la Grèce qui a fait voler l’illusion en éclat.