PRINCETON – La crise des réfugiés syriens place l’Union européenne dans un terrible dilemme. L’histoire incombe à l’Europe de venir en aide aux victimes de la guerre et de la violence et de les accueillir ; les politiciens responsables reconnaissent qu’il est inhumain d’en refuser l’entrée à des gens qui fuient pour sauver leur vie. Pour des raisons morales et pratiques, l’UE ne peut construire autour d’elle un moderne rideau de fer. Mais il est non moins évident que des obstacles tant administratifs que politiques – dont le moindre n’est pas la réaction populiste de rejet à l’encontre des nouveaux arrivants – limitent la capacité de l’UE à absorber en un temps court un grand nombre de migrants.
PRINCETON – La crise des réfugiés syriens place l’Union européenne dans un terrible dilemme. L’histoire incombe à l’Europe de venir en aide aux victimes de la guerre et de la violence et de les accueillir ; les politiciens responsables reconnaissent qu’il est inhumain d’en refuser l’entrée à des gens qui fuient pour sauver leur vie. Pour des raisons morales et pratiques, l’UE ne peut construire autour d’elle un moderne rideau de fer. Mais il est non moins évident que des obstacles tant administratifs que politiques – dont le moindre n’est pas la réaction populiste de rejet à l’encontre des nouveaux arrivants – limitent la capacité de l’UE à absorber en un temps court un grand nombre de migrants.