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Une année de défauts souverains ?

MIAMI – Quand il s'agit de dette souveraine, le terme « défaut » est souvent mal compris. Cela n'implique presque jamais le rejet complet et permanent de l'encours total de la dette. En effet, même certaines obligations de l'époque tsariste, les fameux emprunts russes, ont finalement (mais parfois seulement en partie) été remboursés après la Révolution de 1917. En revanche, un non-paiement (un « défaut », selon les agences de notation, quand il implique des créanciers privés), oriente généralement la conversation vers la restructuration de la dette, ce qui peut impliquer des échéances prorogées, des réductions de coupon-paiement, des délais de grâce ou des réductions de la valeur nominale (en anglais « haircut », pour désigner une décote par rapport à la valeur marchande).

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