LONDRES – Julius Nyerere, le premier président de Tanzanie, a posé un jour une question brutale à ses créanciers : "Devons-nous laisser nos enfants mourir de faim pour rembourser notre dette ?" C'était en 1986, avant les campagnes d'opinion et les initiatives qui ont permis d'annuler une grande partie de la dette insoutenable sous laquelle ployait l'Afrique. Mais cette question se pose aujourd'hui pour la Somalie sur laquelle pèse un nuage lourd de menaces.
LONDRES – Julius Nyerere, le premier président de Tanzanie, a posé un jour une question brutale à ses créanciers : "Devons-nous laisser nos enfants mourir de faim pour rembourser notre dette ?" C'était en 1986, avant les campagnes d'opinion et les initiatives qui ont permis d'annuler une grande partie de la dette insoutenable sous laquelle ployait l'Afrique. Mais cette question se pose aujourd'hui pour la Somalie sur laquelle pèse un nuage lourd de menaces.